vibrant hommage aux concept-cars de la GM
et à La Carrera Panamericana des années 50
Photo by Steve Berry.
Quelle meilleure façon de commémorer la plus grande course sur route des années 50, qu' un hommage à l'un des concept-cars les plus emblématiques de cette époque : la Buick Centurion ?
Lorsque, pour la quatrième fois, Jorge Seman, pilote méxicain expérimenté en courses, route, rallye et stock car, décida de participer pour la quatrième fois à la semaine de course de 4000 km, de la Carrera Panamericana, il n'a pas simplement modifié une voiture des années 50 type Studebaker, ou Ford Falcon des années 60, comme il le faisait habituellement. Au lieu de cela, avec son équipier, M. Amezquita, il décida de recréer, en fibre de verre armé, sur un châssis tube, la Buick Centurion 1956, l'une des stars des voitures-spectacle des Motorama de la GM.
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Pour autant, la "Centurion" engagée n'a de rapport avec Buick que le nom et avec la voiture originale que la forme de la carrosserie : elle ne comporte pas de pièces spécifiques de la marque. Elle est propulsée par un moteur V-8 GM Vortec de 350-cu.in., avec culasses en aluminium et alimentée par un carburateur quadruple corps 600 CFM.
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Dans cette réédition d'une course d'époque, et bien que l'accent soit mis sur les voitures historiques qui ont participé aux événements d'origine dans les années 1950 - la plupart des véhicules qui y participent actuellement sont "personnalisés". Car, si à l'origine, La Panamericana était organisée afin de promouvoir les sections mexicaines de la nouvelle autoroute panaméricaine, actuellement, la majeure partie de ces milliers de kilomètres est parcourue sur des voies publiques ouvertes, à des vitesses sans grand danger, s'inscrivant dans un trafic régulier. Mais, heureusement, pour le plus grande joie des pilotes, il y a chaque jour des "spéciales" où, là, seule la vitesse pure permet de remporter l'étape.
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Bien entendu, dans un rallye comme La Carrera, fiabilité et longévité des mécaniques sont d'une importance cruciale. Interviewé sur le comportement de sa "Centurion", M. Seman à déclaré "Elle pousse très bien, se comporte et se conduit de la même façon. Pourtant, nous n'avons pas eu beaucoup de temps pour la tester avant le départ, et quand l'heure de la course est arrivée, nous n'avons eu que deux jours pour nous familiariser avec elle. Mais nous avons roulé les 3900 km sans aucun problème et en en avons été très heureux ".
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Pourtant, M. Seman a tenu à préciser que l'expression "sans problème" est, en course, un terme tout relatif, surtout à travers le Mexique et avec une voiture partie presque sans essai préalable : "En fait, nous avons eu quelques ennuis avec les arbres de roue arrière, dès le premier jour. La voiture fut alors très difficile à conduire, mais nous n'avons eu qu'à aller un peu plus lentement jusqu'à la fin de l'étape. Et puis nous avons eu quelques problèmes avec la direction hydraulique, ce qui a rendu la voiture difficile à diriger. Ensuite, nous avons eu des soucis avec la boîte de vitesses, mais seulement lors du passage de troisième en quatrième, ce qui nous fit également de perdre du temps à partir de Querétaro. Mais après cela, la voiture s'est merveilleusement comportée. "
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Les meilleures équipes de La Carrera ont toujours une assistance, et celle de Seman n'a pas failli à la règle. "Nous avions deux pilotes dans les camions de soutien", a déclaré Jorge, "et quatre autres personnes dans chacun des deux autres camions, l'un devant nous et l'autre derrière,afin de parer à d'éventuels problèmes mécaniques. Pendant les nuits, les mécaniciens géraient l'entretien mécanique régulier. Nous avions emporté pratiquement toutes les pièces d'équipement en double, dispatchées entre chacun des camions de service. De toutes façons, en cas de problèmes, nous n'avions qu'une nuit pour réparer. Rencontrer des problèmes est normal dans une course comportant tant de kilomètres et sur un tracé aussi sinueux. Pour autant, et malgré la nécessité impérieuse d'aller aussi vite que possible, les participants s’entraident vraiment tout au long du parcours. C'est là une des plus belles choses à propos de La Carrera : les gens s'aident toujours les uns les autres. On nous a aidé et nous avons rendu la pareille, avec plaisir. "
Photo by Steve Berry.
"Quant au plus grand moment de conduite de la "Centurion", ce fut certainement sur une section spécifique du tracé, vers les célèbres pyramides, en dehors de la ville de Mexico : c'était à l'étape entre Oaxaca et Teotihuacan. Pour moi, ce fut l'étape la plus difficile, mais la voiture a bien tenu même dans la section la plus dure des "Mille Sommets" [dans l'Etat du Michoacán], un véritable défi."
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Bien que la "Centurion" de Ms. Seman et Amezquita ne fut pas classée au final de la course (cette voiture n'ayant jamais couru), ils ont luté jusqu'à la 33ième place et prirent la deuxième place de leur classe, l'avant-dernier jour de course. Bravo !
Pour les résultats complets de La Carrera Panamericana, ou des informations sur la course qui a eu lieu du 17 au 23 octobre 2014, aller sur LaCarreraPanamericana.com.mx.
Il y a quelques mois déjà que vous désirais vous faire partager ce dossier. La nécessité d'une traduction intéressante en est la cause.
Amitiés.
Robert-Louis
Heuuu la vraie est jolie !!
