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Restauration Biarritz de 1956

MessagePosté: 03 Fév 2019, 11:31
par Roger Z
Actuellement, je suis en train de réécrire pour d'autres forum US un vieux reportage que j'avais fait il y a 10 ans sur la restauration de ma Biarritz de 1956, publié dans le forum du club Cadillac LaSalle. Aimeriez-vous le voir (en français, bien sûr) ici? Est-ce la bonne rubrique?

Re: Restauration Biarritz de 1956

MessagePosté: 03 Fév 2019, 15:15
par seville81
Roger Z a écrit:Actuellement, je suis en train de réécrire pour d'autres forum US un vieux reportage que j'avais fait il y a 10 ans sur la restauration de ma Biarritz de 1956, publié dans le forum du club Cadillac LaSalle. Aimeriez-vous le voir (en français, bien sûr) ici?urq ?

Bien évidemment, avec plaisir.

Roger Z a écrit:Est-ce la bonne rubrique?

Pour moi, ça me parait bon.

Re: Restauration Biarritz de 1956

MessagePosté: 03 Fév 2019, 22:29
par phil64
Pour moi aussi, on est bien dans GM !!! :D

Re: Restauration Biarritz de 1956

MessagePosté: 04 Fév 2019, 00:21
par Leroy 17
On est même très bien DANS une GM, surtout si c'est une Cadillac !!! ;)

Vas-y Roger, j'ai mis des coussins dans mon canapé pour bien caler ma carcasse ! ;)

Re: Restauration Biarritz de 1956

MessagePosté: 04 Fév 2019, 14:18
par Roger Z
Alors, on y va!

Comme quelques-uns d’entre vous le savent, je n’ai pas seulement des autos à l’échelle 1:12, mais aussi des “varies”. Après avoir construit mon Oldsmobile Toronado au 1:12, j’en ai eu assez. Presque un peu par accident, je suis tombé sur deux frères qui avaient l’un une Chevrolet Bel-Air de 1958 et son frère qui lui avait une Cadillac série 62 aussi de 58. On a sympathisé; à l’époque, je roulais une auto US achetée neuve: une Oldsmobile Cutlass Calais coupé de 1980; je n’aurais jamais eu le courage de me lancer dans la restauration d’une voiture sans les encouragements de ces deux gars qui me proposaient régulièrement des autos, sans que celles-ci fassent le « clic » nécessaire. Ce dernier est venu en lisant les petites annonces dans un journal dédié à l’automobile où il y avait une annonce pour diverses américaines dont un Sedan de Ville de 1956. Cette auto était dans un genre de garage près de Genève ; même si j’y ai vu quelques imperfections, j’ai fait l’affaire et suis rentré quelque temps après avec ma « nouvelle » auto.
Sa restauration n’était pas encore terminée quand j’ai acquis une seconde auto, une Eldorado Brougham de 1957.
Rouler en ancienne ayant un toit c’est bien, mais un cabriolet, c’est encore mieux, du moins c’est ce que je pensais. Une de mes connaissances en Angleterre, un Mr. Bedford (oui, oui !) me raconte qu’une de ses relations important des autos des USA pour les revendre surtout dans les pays nordiques a une Eldorado Biarritz de 1956 parmi son lot d’autos fraichement importées. Après quelques discussions avec le vendeur, je paie l’auto et je donne mandat à une entreprise suisse de logistique de faire venir l’auto au village où se trouve mon local.
L’histoire que je vais raconter relate l’aventure depuis son arrivée jusqu’à la fin de la restauration. Si j’ai eu 10 ans pour ressusciter cette auto, l’histoire ne durera pas aussi longtemps pour être publiée !
L’aventure a été publiée il y a environ 10 ans dans le forum du club Cadillac LaSalle. Le texte ici est une adaptation de ce que j’ai fait à l’époque ; vous devrez excuser la qualité un peu douteuse des photos : ce sont des scans de photos sur papier ; lors des travaux, il n’y avait ni Internet, ni appareil digital !
Je me suis basé sur les photos du vendeur pour acheter cette Biarritz. Sans savoir vraiment son état, je n’étais pas trop inquiet car avec le Sedan de Ville, j’avais une bonne base pour comparer, même si quelques détails sont forcément différents.

A suivre; la prochaine fois, il y aura des photos!

Re: Restauration Biarritz de 1956

MessagePosté: 04 Fév 2019, 16:17
par Roger Z
Nous sommes en été 1986.

La première photo a été envoyée par le vendeur; elle a été prise en Virginie. La seconde photo montre l’arrivée triomphale de la chose à l’arrivée à Péry, la localité où se trouve mon local.
Un copain m’a aidé à tirer l’auto jusqu’à mon local; c’est la troisième image. Le convoi a été assez remarqué par les habitants du village. Ils savaient la plupart ce que je bricolais, cette fois, ils ont dû penser que j’avais un grain.
Inutile de dire que je n’ai pas bien dormi la nuit suivante ! Je ne me suis pas mis au boulot immédiatement, je devais encore terminer le remontage de ma Brougham.

1 Biarritz in Virginia.jpg


2 Arrivée en 1986.jpg


3 With the help of a friend..jpg

Re: Restauration Biarritz de 1956

MessagePosté: 04 Fév 2019, 16:25
par Leroy 17
Tu commences fort là !
Quel courage, je n'ose pas imaginer en effet le choc que ce doit être de voir la malheureuse dans cet état !
Là, chapeau, faut en vouloir.
Les photos donnent l'impression qu'elle est arrivée en train ?

Re: Restauration Biarritz de 1956

MessagePosté: 04 Fév 2019, 16:34
par Roger Z
D'où ma mauvaise nuit!
Elle est arrivée en camion, le quai de la gare était idéal pour la décharger en la tirant/poussant car elle pouvait être déplacée horizontalement et non par une rampe.

Re: Restauration Biarritz de 1956

MessagePosté: 04 Fév 2019, 18:01
par Formula 400 77
Je sens qu'on va se régaler -brv2,
Merci Roger

Re: Restauration Biarritz de 1956

MessagePosté: 04 Fév 2019, 19:34
par Roger Z
La voilà, la pauvre chose, devant son futur domicile.

4 Biarritz, devant mon garage.jpg

Re: Restauration Biarritz de 1956

MessagePosté: 04 Fév 2019, 19:52
par Vinces
Il faut un certain courage pour s'attaquer a..... ça

Re: Restauration Biarritz de 1956

MessagePosté: 05 Fév 2019, 11:35
par Roger Z
Lorsque j’en avais assez des misères lors du remontage de la Brougham, je m’occupais un peu de la chose en nettoyant la crasse des planchers et fis une première évaluation. Ce n’était pas glorieux : le radiateur manquait, si le moteur était bien de 1956, il n’avait jamais fonctionné dans cette auto : les goujons des supports n’étaient pas dans les trous prévus à cet effet dans châssis, non, ils étaient juste posés dessus.
La condition de la transmission était inconnue ; ce n’était en tout cas pas la bonne transmission pour cette auto mais pour une avec un seul carburateur.
Les planchers étaient fortement oxydés, surtout celui du coffre : le logement de la roue de secours n’y était plus, sauf quelques dentelles, le reste ayant été mangé par la rouille. Un détail intéressant cependant : le couvercle du coffre était sain, sans perforation, ce qui n’était pas le cas du capot : la base sur laquelle le verrou était vissé était comme du gruyère.
A ce moment, je n’avais aucune idée comment réparer ce désastre ; je ne savais pas souder.

5 Front floor.jpg


6 Rear floor.jpg