Les ailes arrière étaient prêtes à être installées dans le courant du mois de juillet 1995. La partie bouffée par la rouille n’a pas été trop simple à former avec la petite nervure ou renflement autour de la découpe pour la roue arrière. Mon collègue s’est occupé de l’aile droit mais, malheureusement, il s’est fait pincer par les flics avec un peu trop de sang dans l’alcool (ou est-ce l’inverse ?). Comme ce n’était pas la première fois, il a dû rendre son permis pour une assez longue durée, ce qui fait qu’il ne pouvait plus venir « taper la tôle ». Heureusement, il avait été un bon prof et j’ai refait l’aile gauche.
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Comme beaucoup le savent, souder une tôle au milieu crée une forte chaleur avec les distorsions correspondantes. Ces distorsions devaient être éliminées avant de souder les ailes sur la carrosserie car une grande partie n’était plus accessible après installation. Ceux habitués à ce genre de travaux savent de quoi je parle !
Cette photo montre l’aile de gauche avant de la souder en place. Un grand moment !
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Afin d’éviter autant que possible trop de saleté sur les autos terminées, j’avais installé un rideau en plastique séparant la partie atelier de celle dévolue au stockage. Ce n’était pas parfait, mais mieux que rien, car de la poussière et saleté, il y en a avec ce genre de travaux !
Une fois la carrosserie à nouveau saine, il était temps de déposer le châssis. J’avais eu beaucoup d’opportunités de l’inspecter et, heureusement, il était intact. Pas de rouille perforante (ce qui arrive assez souvent vers l’essieu arrière), pas de dégât majeur. Au moins quelque chose de positif !
Avec une carrosserie fermée, il aurait peut-être été possible de séparer la caisse du châssis avant les travaux de tôlerie ; cependant, je n’en suis pas si sûr, étant donné le manque de rigidité notoire de ces constructions. je l’avais constaté lorsque j’avais déposé le châssis du Sedan de Ville ; j’avais dû supporter l’arrière pour éviter un affaissement inquiétant, pourtant, la caisse était saine !
Avec une carrosserie aussi malade que ce que j’avais, il est bien possible que le plancher se soit plié ou cassé si j’avais retiré le châssis au début !
A cause de la place limités à disposition, j’ai d’abord poussé l’ensemble châssis-carrosserie sur la gauche de mon local (pourquoi pas à droite ? Ne demandez pas, je n’ai pas la réponse !). Puis j’ai soulevé l’ensemble aussi haut que possible, mis des supports sous les bas de caisse, dévissé la vingtaine de vis reliant la coque au châssis et ai commencé à baisser le châssis avec un cric. L’opération a pris du temps, surtout en étant seul. La photo date du 19 août 1995.
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