Il y a plus de deux ans, je voulais acheter quelque chose de moins ancien que mes autos des années 50. Un de mes fournisseurs, après avoir demandé ce que je cherchais, m'a envoyé un link pour un coupé de Ville de 72. Même si le vert n'est pas, et de loin, ma couleur préférée, le vert de ce coupé me convenait assez et j'ai fait l'affaire avec le vendeur en Floride. L'auto devait avoir dans les 20'000 miles et, sur les photos, elle était bien présentable.
Ne voulant pas restaurer ou entreprendre des travaux conséquents, j'ai fait envoyer l'auto chez le fournisseur en question (après lui avoir demandé s'il était intéressé) pour vérification et travaux résultants.
Le gars a fait très vite l'état des lieux: freins à revoir (normal) et soubassements un peu crades. Bref, il a fait toute une liste de ce qu'il a vu; j'ai donné mon accord pour la plupart de ses suggestions. Mon erreur: je n'ai pas demandé dans quel laps de temps il pouvait faire les travaux et un devis approximatif. Ayant vendu mon Sedan de Ville un bon prix, je me suis dit que ça n'allait pas dépasser cette somme. La somme en question a été dépassée mais étalée sur une période de deux ans, c'est gérable!
J'ai eu parfois de sérieuses craintes car il est arrivé que rien ne se passe pendant des mois. Vous allez me dire: pourquoi ne pas avoir pris un avion et donner quelques coups de pied là où ça fait mal? Simple: tant que Trump est au commandes, je ne vais pas chez lui.
Imaginez-vous que même celui qui m'a vendu l'auto a appelé le gars qui remettait Popeye (c'est son petit nom, à couse de la teinte) en état! Et je dois dire que cet appel a eu des résultats inespérés: le choses ont bougé. Les photos des travaux ont recommencé à affluer et il y a 10 jours, l'auto était terminée.
Brian, le gars pas pressé, vient de m'écrire que le transporteur a chargé l'auto pour son périple à travers l'océan. Espérons que tout se passe bien!